Le Cul des Anges

Publié le par Sofy

Le Cul des Anges - Benjamin Legrand - Editions : Seuil

 

Que serait la vie sans le hasard des rencontres ? De ces coïncidences qui jettent les êtres les uns contre les autres, pêle-mêle, quelles que soient les origines et les motivations de chacun ? Autrement dit, quels liens peuvent donc unir un tueur à gages en mission, un géant noir à la gorge tranchée, une physionomiste devenue chanteuse de rock, un papy flingueur pas tout à fait rangé des voitures, un Gurkha réchappé de l’enfer, une cambrioleuse à la beauté fatale et une bonne dizaine d’autres personnages aussi dangereux que vindicatifs ?

Les liens du sang, évidemment. Mais aussi ceux de l’amour fou, de la quête de l’innocence perdue, sur fond de baie des Anges. Et bien sûr le désir de vengeance, ce fidèle compagnon, qui lui ne doit rien au hasard.

 

 

 

 

 

 

 

 

Comment aborder le sujet de la pédophilie , sans accumuler attrocités ?

 

Benjamin Legrand , auteur que je découvre, le fait dans ce roman noir. Beaucoup de personnages, avec leur passé et leur destin.

Mais au fil des pages tout et tous se regroupent .

Une soif de vengeance , de justice fait que l'on ne s'ennuie pas dans ce livre.

 

Peut etre un peu dur pour ceux qui comme moi se projettent et tente d'imaginer certaines scènes , notament le visionnage des films .

 

 

Publié dans je lis

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A
<br /> Un livre qui pourrait très bien me plaire ! Je verrai si je le trouve :o)<br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Alors ??? trouvé<br /> <br /> <br /> Merci d'être passée par ici<br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> Les ailes de la vengeance<br /> <br /> Au-delà d’une proposition de titre percutante, c’est un impressionnant casse-tête narratif qu’échafaude Benjamin Legrand avec Le Cul des anges (Éditions du Seuil). Un projet qui s’annonce au départ<br /> ambitieux, et qui remplit bel et bien ses promesses. C’est qu’on nous présente dans les premiers chapitres une galerie de personnages tenant plus de l’ange exterminateur que du chérubin, caractères<br /> hétéroclites que tout sépare, sinon une mission vengeresse et un penchant pour les magouilles, exécutions commandées et autres basses besognes. Le Cul des anges est habité d’individus mafieux, où<br /> chacun va jusqu’à s’esquinter pour rouler son prochain : « Il y avait tellement de duplicité dans chacun de ces deux regards qu’on aurait pu en extraire le gène de la fourberie », dira dans sa<br /> langue truculente le narrateur de cette histoire aux allures de récit d’espionnage qui ne cesse de nous étourdir dans sa spirale criminelle. On se rend compte à la lecture de ce roman noir ayant<br /> surtout pour cadre Cannes et la Côte d’Azur que même dans le monde des crapules il existe des degrés, des nuances : certains, dont les tueurs à gages et les cambrioleurs à la petite semaine,<br /> peuvent être aussi attachants qu’un Rastignac, alors que d’autres sont détestables sans espoir de rédemption. On parle alors de ces immondes pédophiles ou tortionnaires d’enfants filmant leurs<br /> actes innommables, monstres sans scrupules qui ne trouveront bien sûr jamais grâce aux yeux de Legrand. Existe-t-il pires immondices que ces snuff movies pour lesquels un lucratif marché fait<br /> désespérer de la nature humaine tant le corrompu que l’innocent? Des accointances avec un Hell.com, ici servi dans une tonalité plutôt cocasse et débonnaire. Un brin suave même.<br /> <br /> S’offrant dans un premier temps comme un kaléidoscope d’aventures en apparence incohérentes et de personnages bigarrés, Le Cul des anges resserre sans qu’il y paraisse l’étau sur ses intrigues<br /> disparates pour les faire coïncider, se recouper, se fracasser les unes contre les autres, cela conférant au récit une richesse au préalable insoupçonnée, allant bien au-delà de l’anecdotique<br /> synchronicité. Scénariste de grande qualité, Benjamin Legrand obtient dès lors un résultat génial qui nous fait assister à bon nombre de scènes ou de situations du point de vue inverse, tout étant<br /> recomposé selon la focalisation et la logique d’un autre protagoniste. Comme dans ces vieux polaroïds, l’image se précise, se définit au fur et à mesure que les revirements rocambolesques se<br /> succèdent.<br /> <br /> Mais plus encore qu’un scénario complexe qui nous transporte d’une surprise à l’autre, où tout s’entremêle dans une valse de destins croisés où l’amour fou s’oppose aux pulsions assassines, la<br /> principale force de Cul des anges réside dans la facilité qu’a Benjamin Legrand à nous faire pénétrer, comme lecteurs, l’univers d’une multitude de personnages fascinants malgré le fait qu’ils<br /> correspondent à des stéréotypes mille et une fois calqués. En quelques paragraphes à peine, Legrand arrive à nous accrocher en élaborant pour ces crapules écorchées une vie, un passé, un contexte<br /> social forçant l’adhésion inconditionnelle.<br /> <br /> Simon Roy<br /> Alibis (Polar, Noir, Mystère)<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Un bon polar jubilatoire et noir, très noir mais tellement rythmé que l'on a du mal à décroché de ces personnages attachants même les plus monstrueux dans ce catalogue à la Prévert des horreurs de<br /> ce monde.<br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Tout à fait c'est le rythme qui fait que ce livre se dévore , le sujet ne laisse surtout pas insensible .... malheureusement il existe ce n'est pas une fiction<br /> <br /> <br /> <br />
E
<br /> Sophie,<br /> <br /> ta swappée attend toujours son colis, et nous, on aimerait bien savoir si le colis que tu as reçu t'a plu !<br /> Est-ce que tu pourrais nous répondre ?<br /> <br /> Emma<br /> <br /> <br />
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A
<br /> Un sujet un peu violent, en effet.<br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> oui très dur , qui remue<br /> <br /> <br /> <br />